mardi 23 septembre 2008

Shine


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Ce n’est pas un rêve à l’eau de rose ni une épouvante où les gens se font découper à la tronçonneuse, c’est shine un film que j’ai vu encore jeune et que je n’ai pas oublié. Un film qui raconte l’histoire d’un homme qui a franchît la frontière du génie, qui a entendu cette voix qui lui a permis de jouer la musique de l’âme. Où se trouve cette limite et vaut-elle la peine d’être franchie ? Avons-nous vraiment le choix de la franchir ou pas ?


Je pense que si j’avais vu ce film pour la première fois ces jours-ci je l’aurais arrêté dès le premier quart d’heure. L’industrie du cinéma a fait de ce genre d’histoires un véritable business tout comme l’amour et le patriotisme. Je préfère rester aux premiers moments de découverte et de curiosité, les moment où tu prends les mains d’une femme pour la première fois pour l’attirer et regarder ses yeux se fermer. La limite du génie se trouve en chacun de nous, certains la découvrent depuis la naissance, et d’autres meurent sans la voir. Le prix à payer ? Une solitude sans limites, du moins dans ces moments de création, car l’âme est timide. Elle ne peut se libérer que dans le rêve et on ne rêve que seuls. Les gens qui ont du style, les gens qui te touchent avec une chanson, un regard ou des mots sont rares. Le sacrifice devient alors une nécessité, un privilège. Privez ces gens de leurs rêves et vous les verrez mourir. Cette vie qu’ils mènent avec eux même, attire les gens comme le font les lions où les loups. Finalement, il n’y a aucun choix à faire. Faire partie de la norme peut être considéré lui aussi comme un acte de bravoure ultime s’il est fait comme un sacrifice, il n’y a pas plus belle image que de donner une part de nous pour quelqu’un.

Oh, que j'étais bien décidé à ne plus rien écrire... j'ai toujours trouvé indécent, rien que le mot : écrire !... prétentiard, narcisse, "m'as-tu-lu"...
Louis-Ferdinand Céline, 1956.

Scorpion

Scorpion