jeudi 9 octobre 2008

Quand on pleure un lâche au milieu des héros


Découvrez Django Reinhardt!


Quand on vous gave d’idéologie et de principe, quand on vous force à voir dans le monde un joli rêve où de gentilles personnes tentent de sauver le monde en prêchant une parole redondante salie par la merde humaine, ne souhaitez plus bonjour à personne le matin, prenez le plus lâche des hommes comme ami et quittez ceux que vous aimez. Vous ne saurez peut être jamais à quoi ressemble le vrai bonheur mais vous saurez au moins ce qu’est le vrai malheur. La vie vaut le coup d’être vécu.

La lâcheté peut être vue comme le plus grand des courages, mais vous ne le saurez jamais car des cons vous ont appris le contraire et que les gens sont tellement cons qu’ils pissent dans leur froc dès qu’on les regarde dans les yeux. Que de belles paroles, que des louanges de l’homme créateur, romantique et devin. Romantique mon cul oui. Les gens sont devenus tellement ennuyeux qu’ils puent ! Mais tu dois être patient, tu dois t’isoler un peu pour t’emmerder et aller les voir de temps à autre, alors t’es content tu espère entendre ce qui c’est passé dans ta tête pendant ta solitude mais ils sont tellement parfait dans leur insouciance infâme que t’as envie de te jeter d’un toit. Le plus haut de préférence.

Tout le monde parle d’amour, car tout simplement on ne vit plus dans un monde d’hommes. Cette récompense paradisiaque, cette fin tant éspérée, ce mot si grand, si pure et si fragile qu’on devrait le chuchoter, est devenu la serpillière de tout le monde. Celui qui s’emmerde dit «ah je suis seul je veux tomber amoureux ! » l’autre dit « ah qu’elle est bonne celle là ! » et un autre dit « l’amour est la raison de mon existence je ne vis que pour ça ». Laisse-moi te dire cher ami, que comme toute chose dans la vie, l’amour se mérite et si tu ne vis que pour toi ou tes propres sentiments tu ne mérite pas qu’on s’intéresse à toi. Tu te réveilleras la veille de tes cinquante ans et tu sauras que t’as raté ta vie et tu diras je n’avais pas le choix, et c’est vrai y en a pas pour tout le monde, mais dans ton malheur qu’à tu fais de beau !

C’est tellement incroyable, fourbe, malhonnête et ennuyeux…Que s’en ai devenu poétique. Mais oui mes amis, regardez les de haut nager dans leurs rêves à la con au milieu de la gerbe de leurs pères. Ce n’est pas beau ça ?

mardi 23 septembre 2008

Shine


Découvrez AaRON!



Ce n’est pas un rêve à l’eau de rose ni une épouvante où les gens se font découper à la tronçonneuse, c’est shine un film que j’ai vu encore jeune et que je n’ai pas oublié. Un film qui raconte l’histoire d’un homme qui a franchît la frontière du génie, qui a entendu cette voix qui lui a permis de jouer la musique de l’âme. Où se trouve cette limite et vaut-elle la peine d’être franchie ? Avons-nous vraiment le choix de la franchir ou pas ?


Je pense que si j’avais vu ce film pour la première fois ces jours-ci je l’aurais arrêté dès le premier quart d’heure. L’industrie du cinéma a fait de ce genre d’histoires un véritable business tout comme l’amour et le patriotisme. Je préfère rester aux premiers moments de découverte et de curiosité, les moment où tu prends les mains d’une femme pour la première fois pour l’attirer et regarder ses yeux se fermer. La limite du génie se trouve en chacun de nous, certains la découvrent depuis la naissance, et d’autres meurent sans la voir. Le prix à payer ? Une solitude sans limites, du moins dans ces moments de création, car l’âme est timide. Elle ne peut se libérer que dans le rêve et on ne rêve que seuls. Les gens qui ont du style, les gens qui te touchent avec une chanson, un regard ou des mots sont rares. Le sacrifice devient alors une nécessité, un privilège. Privez ces gens de leurs rêves et vous les verrez mourir. Cette vie qu’ils mènent avec eux même, attire les gens comme le font les lions où les loups. Finalement, il n’y a aucun choix à faire. Faire partie de la norme peut être considéré lui aussi comme un acte de bravoure ultime s’il est fait comme un sacrifice, il n’y a pas plus belle image que de donner une part de nous pour quelqu’un.

Oh, que j'étais bien décidé à ne plus rien écrire... j'ai toujours trouvé indécent, rien que le mot : écrire !... prétentiard, narcisse, "m'as-tu-lu"...
Louis-Ferdinand Céline, 1956.

vendredi 13 juin 2008

jeudi 5 juin 2008

Sad clown



Spirit Dance




Découvrez Dead Can Dance!



Sous le ciel en feu une mare d’eau se vidait.
Autour d’elle, encerclant son agonie
les bêtes se bousculaient en une danse funéraire
Chantant sa douleur et s’abreuvaient de son sang.

La frénésie de la mort fît trembler leurs corps.
Ils ne cessaient d’affluer à la mare en sang.
Précipités par l’approche de sa fin,
leurs yeux injectés de sang souriaient.

Sous le regard de la colline ils sortirent leurs griffes.
Sous le regard de la colline ils se regardèrent dans les yeux.
Avides d’eau et de vie, ils en voulaient à leurs semblables,
qui pillaient leur vie en tuant la mare.

Quand celle-ci se vidait ils arrêtèrent de boire,
et enfoncèrent leurs crocs dans leurs compagnons.
Le sang se mélangea à celui de la mare,
les griffes firent sortir leurs entrailles.
Aucun d’eux ne pris la fuite et au loin
On entendait leurs ricanements démoniaques

En perdant l’espoir et en voyant leur destin
Ils ne pouvaient se révolter qu’en tuant leur frères
Se battre en essayant d’ignorer leur sort
C’est ce qui les poussa à tuer leurs mères

Donner la mort pour maîtriser la sienne,
action de faibles cherchant leur réconfort.

mercredi 28 mai 2008

mercredi 21 mai 2008

The sore feet song

free music


I walk ten thousand miles,
Ten thousand miles, too see you
And every gasp of breath,
I grabbed it just to find you
I climbed up every hill too get to you
I wandered ancient lands too hold just you

And every single step of the way
I pay
Every single night and day
I search for you
Through sandstorm and hazy dawn
I reached for you

I stole ten thousand pounds,
Ten thousand pounds to see you
I robbed convenience stores
'cause i thought they'd make it easier
I lived of rats and toads and i starved for you
I fought of giant bears and i killed them too

And every single step of the way
I pay
Every single night and day
I search for you
Through sandstorm and hazy dawn
I reached for you

I'm tired and i'm weak, but i'm strong for you
I wanna go home but my love gets me through

Lalaalalalaalalalalalala
Lalaalalalaalalalalaaaaa

lundi 5 mai 2008

Ettasallo9

2 Tiens moi bien sinon je vais tomber
1 Et bien c le prix à payer, tu mourras en martyr, mais je ne sais pas si t’as le droit à des vierges après si tu meurs pour une femme
2 Bien sur que j’ai le droit, c’est les vierges qui viendrons me voir d'elles même, tu sais les femmes adorent les hommes au cœur brisés, ça marche ces trucs là
1 D’abord ça c’est avec les femmes d’ici que ça marche, car elles adorent un homme meurtri facile à contrôler et puis le fait que t’ais connu des femmes sur terre te met parmi les derniers de la liste y en a qui meurent sans en avoir connu et pour une cause nettement meilleur que la tienne aussi, t’as mis le cd ou pas encore !
2 J’y suis presque, mais il y a quelqu’un dans la chambre j’attends qu’il parte
1 Tu ne vas pas rester là sur mes épaules le temps qu’il parte, descend et remonte après
2 Arrêtes de pleurer, il va partir
1 En tout cas c’est la première fois que je vois quelqu’un offrir à sa copine un CD de musique dans le quel il y a la bande originale du film « le bon la bête et le truand »
2 Qu’est ce qu’il a ce morceau, il est excellent, cette ambiance de cow-boy et Clint eastwood avec son cigare, c’est énorme
1 Normalement tu dois lui offrir des trucs qui risquent de lui plaire à elle pas des trucs qui te plaisent à toi. De toute façon moi je m’en fou, ne lui dis pas que t’as fait la sélection chez moi c tout
2 C’est bon je l’ai mis, on se casse
1 il était temps
2 Imagine la tête qu’elle va faire demain ; elle ouvre sa fenêtre et elle trouve le CD, Ah ça va être une belle surprise
1 J’espère que oui car quand elle écoutera la chanson sa sera une surprise aussi mais dans l’autre sens
2 et toi dis moi ça se passe comment avec ta nouvelle copine
1 comme d’habitude, l’autre con il t’a appelé ou pas, moi je n’ai pas eu de nouvelle de lui depuis des mois
2 oui il m’a appelé, il va mal, il a des problèmes avec son colocataire et il se retrouve tout seul à tunis, tu le connais il est assez réservé
1 Tu te rappelles l’année dernière quand on jouait au foot avec des chaussettes chez vous
2 Viens on va prendre un café, y a les gars qui sont là
1 ok
….
1 Salut les gars, vous allez bien ?
3 ahla ahla, vas-y bannkou, vous venez d’où comme ça
1 on était en mission
2 oui mission d’infiltration et de transfert de données
3 vous avez réussi la mission ?
1 oui mais les résultats ne sont pas sûre on a jouer sur l'effet de surprise sauf que les risques d'échecs sont trop grands
2 non y a pas de risque j'en suis sûre ce soir eastwood ne ratera pas sa cible

mercredi 30 avril 2008

Amis

1 : tu sais que le centre de notre galaxie est un trou noir….
2 : C’est quoi un trou noir ?
1 : C’est un endroit où même la lumière ne peut s’échapper, le temps s’y arrête...
2 : Comme une tombe quoi
1 : C’est vrai, surtout qu’on ne sait pas ce qui se passe dedans
2 : Qu’est ce que j’ai fait dans ma vie pour mériter des histoires pareilles le matin, on n’a même pas encore pris le petit déjeuner
1 : t’appelles un café petit déjeuner ?
2 : Ah oui moi je viens d’une grande famille aristocratique, on dit petit déjeuner pas café
OH, Hamma un café s’il te plaît
Tu sais hier, y a eu 45 morts en Irak, c’est catastrophique, ah oui et un irakien a descendu un hélico avec un fusil de chasse t’imagines, un hélico dernier cri et tout, comme ceux qu’on voit dans les films de science fiction
1 : Tu crois vraiment à ces conneries toi, un hélico descendu avec un fusil de chasse, t’es vraiment con le matin, je ne sais pas quand est ce que tu vas arrêter de rêver.
2 : Chaque matin c’est comme ça, dieu te met sur mon chemin pour que tu me casse mon
Rythme de réflexion matinale
Tu sais j’ai presque plus un rond, je dois faire attention à mes dépenses surtout arrêter de fumer, tiens je vais faire du sport et arrêter de fréquenter les mecs comme toi, fallistouni
1 : La dernière fois que t’as arrêter de fumer tu as juré que plus jamais tu ne refumerais, une semaine après je t’ai trouvé entrain de fumer des cigares et tu m’as dit que t’avais juré de ne plus prendre les cigarettes mars, légères, cristal… et que les cigares ne figuraient pas dans la liste
2 : Non mais cette fois c’est pas pareil, j’ai plus d’argent
1 : Enchallah dima haka
2 : aller prends ton sac on va aux cours

….sur le chemin

1 : Regarde celle là, elle est mignonne elle a de jolis yeux, imagines qu’elle sorts ses yeux de sous ta couverture…
2 : Vas-y, marche devant, ne t’approche plus de moi avant dix heures du mat dorénavant
1 : D’accord, d’accord j’arrête…
2 : On se voit l’après midi, j’ai pas envie d’assister aux cours de madame rafi3a
1 : Ok à plus

mardi 29 avril 2008

Double Kanon



Ce mec est un ingénieur, c le wu tang clan du hip hop algérien

vendredi 25 avril 2008

John lee hooker





Une chanson qui me rappelle les nuits d'été chez moi, ces nuit où l'hiver s'avoue vaincu pour laisser la place à un ciel étoilé, ces nuits ou on ne distingue plus notre température interne de celle de la nuit qui nous entoure et on se sent planer, voler aux milieux des rêves et là haut, la voie lactée si splendide, si calme.

dimanche 6 avril 2008

jeudi 3 avril 2008

The RZA_GHOST DOG OST




Pour ceux qui n'ont pas vu le film "GHOST DOG" je le leur conseille vivement.

mercredi 2 avril 2008

Perdre sa famille




Perdre sa famille
"perdre sa famille nous oblige à trouver notre famille, pas toujours celle qui nous relie pas les liens du sang mais la famille qui devient notre sang, on souhaite alors ouvrir la porte de notre cœur....retrouver le père qui nous guide, le frère qui nous inspire"

Nous sommes tous confrontés un jour ou l'autre à la perte de notre famille, une étape par laquelle on passe tous, mais les manières changent et les périodes varient. Certains sont parfois livrés à eux même très tôt, alors ils regardent les autres et les envient, d'autres perdent leur famille alors qu'elle les entoure encore, ils perdent confiance et se replient sur eux même. Les liens du sang, ne sont pas toujours à la hauteur de nos espérances. Mais ces liens nous sont chères, le sentiment qu'on a d'avoir quelqu'un de sa famille qui nous lâchera jamais est un sentiment d'appartenance et de sécurité. Deux sentiments qui sont synonymes de vie.

On nous apprends la peur de l'autre, et on nous apprend que rien n'est éternel, les amis n'existent pas, l'amour est une illusion et que le plaisir n'est que matériel. Des principes synonymes de faiblesse et frustration, rien n'est pire pour moi que quelqu'un qui essaie de t'apprendre ses échecs et ses faiblesses.

Pour certains la famille est trop présente, cette catégorie peut être dangereuse, car c'est des gens qui ne savent pas c'est quoi que le sentiment de perte, et qui n'ont pas conscience de leur actes, et ils ne savent pas c'est quoi que de faire du mal à quelqu'un ou la gravité de leurs actes.

Pour réussir à garder sa famille, il faut la valoriser, il faut se battre pour elle et prendre soin d'elle comme elle le fait pour toi. même si elle ne le fait pas.
Le sentiment de confiance est un sentiment qui se cultive, un sentiment qui permet à deux personnes de marcher ensemble comme si elle ne faisaient qu'un.

jeudi 28 février 2008

mardi 26 février 2008

La mort du loup (Alfred de VIGNY)


Les nuages couraient sur la lune enflammée
Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée,
Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon.
Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon,
Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes,
Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,
Nous avons aperçu les grands ongles marqués
Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
Nous avons écouté, retenant notre haleine
Et le pas suspendu. -- Ni le bois, ni la plaine
Ne poussait un soupir dans les airs ; Seulement
La girouette en deuil criait au firmament ;
Car le vent élevé bien au dessus des terres,
N'effleurait de ses pieds que les tours solitaires,
Et les chênes d'en-bas, contre les rocs penchés,
Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés.
Rien ne bruissait donc, lorsque baissant la tête,
Le plus vieux des chasseurs qui s'étaient mis en quête
A regardé le sable en s'y couchant ; Bientôt,
Lui que jamais ici on ne vit en défaut,
A déclaré tout bas que ces marques récentes
Annonçait la démarche et les griffes puissantes
De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,
Nous allions pas à pas en écartant les branches.
Trois s'arrêtent, et moi, cherchant ce qu'ils voyaient,
J'aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,
Et je vois au delà quatre formes légères
Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,
Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux,
Quand le maître revient, les lévriers joyeux.
Leur forme était semblable et semblable la danse ;
Mais les enfants du loup se jouaient en silence,
Sachant bien qu'à deux pas, ne dormant qu'à demi,
Se couche dans ses murs l'homme, leur ennemi.
Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,
Sa louve reposait comme celle de marbre
Qu'adorait les romains, et dont les flancs velus
Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.
Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées
Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris,
Sa retraite coupée et tous ses chemins pris ;
Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
Du chien le plus hardi la gorge pantelante
Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer,
Malgré nos coups de feu qui traversaient sa chair
Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
Jusqu'au dernier moment où le chien étranglé,
Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'à la garde,
Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang ;
Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant.
Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
Et, sans daigner savoir comment il a péri,
Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.

II

J'ai reposé mon front sur mon fusil sans poudre,
Me prenant à penser, et n'ai pu me résoudre
A poursuivre sa Louve et ses fils qui, tous trois,
Avaient voulu l'attendre, et, comme je le crois,
Sans ses deux louveteaux la belle et sombre veuve
Ne l'eût pas laissé seul subir la grande épreuve ;
Mais son devoir était de les sauver, afin
De pouvoir leur apprendre à bien souffrir la faim,
A ne jamais entrer dans le pacte des villes
Que l'homme a fait avec les animaux serviles
Qui chassent devant lui, pour avoir le coucher,
Les premiers possesseurs du bois et du rocher.

Hélas ! ai-je pensé, malgré ce grand nom d'Hommes,
Que j'ai honte de nous, débiles que nous sommes !
Comment on doit quitter la vie et tous ses maux,
C'est vous qui le savez, sublimes animaux !
A voir ce que l'on fut sur terre et ce qu'on laisse
Seul le silence est grand ; tout le reste est faiblesse.
- Ah ! je t'ai bien compris, sauvage voyageur,
Et ton dernier regard m'est allé jusqu'au coeur !
Il disait : " Si tu peux, fais que ton âme arrive,
A force de rester studieuse et pensive,
Jusqu'à ce haut degré de stoïque fierté
Où, naissant dans les bois, j'ai tout d'abord monté.
Gémir, pleurer, prier est également lâche.
Fais énergiquement ta longue et lourde tâche
Dans la voie où le Sort a voulu t'appeler,
Puis après, comme moi, souffre et meurs sans parler. "

vendredi 22 février 2008

Fade out



Le vide est le plus grand ennemie de l'homme, religion, amour, famille ne font que confirmer cette hypothèse. Le vide nous tue nous écrase et nous affaiblie. Se battre contre lui ne fera que l'agrandir, car tu ne feras que te battre contre toi même seul au milieu de tes murs, tout nu tu te battras, peut être réussiras tu à créer une illusion, un monde plein de règles que tu as instauré et en les quelles tu vas croire. Peut être que tu épouseras un autre monde et que tu te battras pour ses règles, la première solution est plus courageuse.

Certains homme pour combattre le vide ont bâti des empires et on poussé des gens à mourir. Leur nom est resté gravé dans l'histoire, et si il se sont senti fort c'est parce qu'il avaient la force de se battre contre eux même avant de le faire contre les autres. Car ils ont refusé de croire aux illusions et qu'ils ont ont refusé de se mentir à eux même.

Dans notre monde moderne même ces hommes n'auraient rien pu faire, ont nous gave de plaisir virtuels, de masturbation intellectuelle et ceux qui refusent de se plier sont voués à fermer leurs gueules et à errer sur cette terre.

Quand on a la perception du vide le monde devient si ennuyeux, les gens si simples. Moi en premier de la liste. A part les contes pour enfants, les livres deviennent ennuyeux.

alors on cherche une femme, les femmes cherchent des hommes mais au lieu de se libérer du système, dès que les préliminaires sont finies, on assiste à un retour féroce vers le système. C'est magnifique les préliminaires. Enfin, si ça dure. Juste après, commence l'intégration du couple dans le système, le couple veut se montrer et s'affirmer. Sans parler des règles standards à satisfaire, il faut faire si, il faut faire ça. Pourquoi tu ne parles plus ? à quoi tu penses ?
est-ce que tu m'aimes ?
des questions synonymes de peur, la peur d'un retour vers le vide. Après avoir formé un couple le vide est encore plus difficile à gérer, impossible. Il faut vraiment être suicidaire pour l'affronter de nouveau.

la lutte contre sois, le plus magnifique des combat surtout quand on a quelqu'un, elle ne doit pas s'arrêter, pour pouvoir garder cette personne.

En attendant, ce soir je vais en boîte :-)

dimanche 17 février 2008

Dernière peinture de Radiohead

Contact with Radiohead





















Dehors il faisait beau, on entendait le monde qui commençait à bouger comme il le faisait chaque matin et comme il le fera tous les matins. Un pas en dehors du lit et j’y étais. Quand on est jeune sur le chemin de l’école chaque vision est une attraction ; dans cette vie monotone où les cours ne finissent pas et où on se demande souvent à quoi ils servent, voir les vieux faire autre chose, est comme un soulagement quand on sait qu’un jour on sera vieux nous aussi. Ces hommes tiennent le monde, ils décident quand il faut dormir, quand il faut arrêter de jouer, quand manger…..Les vieux sont vraiment intelligents. A nos yeux, les oeuvres qu’ils accomplissaient étaient monumentales : mécaniciens, vendeurs ou instituteurs ils attiraient notre attention et imposaient le respect. Il y avait d’autres œuvres dont le mérite était moindre car on a entendu discrètement d’autre vieux les mépriser, comme le travail d’un éboueur, mais en voyant cet homme accroché d’une seule main à ce carrosse en mouvement en lui ordonnant tantôt d’avancer et tantôt de s’arrêter pour ramasser la poubelle on ne pouvait que le respecter ; Il faut bien avouer qu’il usait d’un pouvoir qu’on ne possédait pas.

Avec le temps on commence à nous habituer à la vie avec les vieux et là on regarde de plus prêt et on s’aperçoit que ce pouvoir dont on était les principales victimes est basé sur des règles que les vieux ont instauré. Et c’est là que le cauchemar de certains commence quand ils voient un vieux transgresser ces règles. C’est à ce point que leur existence peut basculer et qu’ils prennent conscience de l’un des principaux traits de l’humanité qui est l’abus de pouvoirs. Ils passent alors de l’enfant aspirant à être vieux, du modèle créer par les vieux eux même, et œuvrant de toutes ses forces pour satisfaire cette image vénérée à l’opprimé qui passera ce qui lui reste d’enfance, d’existence à subir des abus de pouvoirs car il faisait partie de l’espèce la plus faibles.

Je me rappelle que j’avais réfléchis à tout ça pendant que j’étais encore à l’école primaire, mais pas trop car j’étais attiré par autre chose. La nature. Je vivais dans une petite ville, je n’avais pas de frère, une petite sœur seulement. J’étais le plus âgé donc l’attention était toute sur moi, mais à l’époque ça ne me dérangeait pas du tout. J’aimais la nature, chaque matin d’hivers j’allait tôt à l’école et je regardais le ciel et j’attendais des grues. Je ne sais pas si vous avez déjà pris le temps de voir les grues voler haut dans le ciel dans ces formes géométriques irréelles et que vous avez entendu leur chant féerique, mais moi je l’ai fait très jeune déjà et jamais je n’oublierais ce spectacle. Quand je levais les yeux vers eux le bonheur remplissait mon visage, j’étais fasciné la même fascination que j’éprouve quand je vois passer aujourd’hui une jolie femme à peine maquillée.

Je ne me rappelle pas avoir eu beaucoup d’amis à l’époque, je n’en avais pas besoin et puis ceux qui étaient là étaient trop simples, trop monotones mais je les aimais bien comme même. Je dois dire que j’étais assez connu dans le quartier ; En effet, chaque dessin animé que je regardais j’essayais de le créer dans le monde réel, heureusement d’ailleurs que je n’avais pas vu des films pornos. Chaque semaine je leur créais un nouveau jeu, mon père disait que je le faisais chaque semaine car à chaque fois qu’il commençait à me battre à mon propre jeu moi je le changeais pour ne pas perdre. C’est peut être vrai, après tout je déteste perdre. Et j’avais toujours des problèmes avec les vieux, je me disputais souvent avec eux alors on me traitait d’impoli et d’irrespectueux, car bien que Je n’étais pas avantagé d’un point de vu physique j’avais beaucoup de mal à fermer ma gueule ce qui m’a créé bien des problèmes.

Ces textes que j’écris ne sont nullement à ma gloire personnelle, car dans ma vie comme vous le verrais j’ai pas connu de gloire, au contraire je me suis vite rendu compte que tout ce que j’étais, tous ces moments qui font de moi un être unique, toutes ces pensées que j’ai développé depuis mon âge le plus tendre ne sont que des pensées et que ces moments ne font partie que du passé et que si l’on ne se bat pas comme on sombre dans l’oublie.

Scorpion

Scorpion