lundi 2 février 2009

Partie 1

Ce qui est bien quand on se balade dans les rues c'est qu'on a le temps de réfléchir, l'indifférence des autres nous renvoie vers ce monde qu'on a tendance à ignorer.
La rue est le sanctuaire de la pensée là où tout s'égare, pour ne laisser paraître que notre vraie personnalité. Mais nul plaisir n'est éternel, Il suffit que quelqu'un nous souffle un mot ou nous touche, pour que cette évasion de l'esprit prenne fin et laisse la place à un sourire aussi charmeur que trompeur, et voilà le gentil "pardon" qui sors de nos lèvre. C'est devenu une réaction naturelle, on demande pardon pour tout ; Pour une idée, pour un baiser pour une baise et même pour respirer. C'est de cette manière qu'on nous apprend à baisser nos frocs et avec le temps on y prend même du plaisir.

Aujourd'hui je me balade dans les rues de Paris, ça n'a pas toujours était le cas. Au fond ça ne change rien, les gens sont tous les mêmes. Certains baissent le froc plus que d'autres. C'est ce qui les différencie un peu mais ça ne change pas grand chose. Mais qu'est ce qu'ils aimeraient s'ils étaient différents. Pour se réconforter peut être ou pour espérer. Ça doit être effrayant d'imaginer que toutes les rues du monde sont pareilles et synonymes de solitude. Pourtant c'est la stricte vérité.
Je ne comprendrais jamais cette lâcheté. Comment peut-on vivre dans un monde où on essaierait de cacher sa face la plus exposée. Rares sont les personnes capables de regarder les choses en face ; Comme une autruche à la présence d’un danger, ils plongent leurs têtes dans le sable. Pire encore, eux ils se croient plus intelligent qu’elle en le faisant à leur manière.

La vie d’un homme se divise en deux, l’avant et l’après déception. La jeunesse accompagne la première partie, celle où on rêve du premier baiser d’amour, des longues jambes qui nous enlaceraient et des yeux noisette qui nous souriraient à chaque fois qu’on leur fera l’amour. La jeunesse qui nous fais penser que l’ont finira par devenir ce que l’on souhaite il suffit juste d’y croire. Je ne m’attarderais pas sur celle là car d’autres l’ont déjà assez souillé pour que j’y mette du mien.

La deuxième partie c’est celle où a fini par comprendre qu’on est pas si spécial que ça finalement, et qu’on a beau penser mériter beaucoup de chose, ça ne veux absolument rien dire, il n’y a que ta mère pour le penser et même ça c’est réservé aux privilégiés. Cette partie, c’est l’âge adulte. La transition est souvent chaotique. Au début on pleurniche, c’est difficile de changer de peau et puis à la longue on s’en lasse. Une fois que c’est fait on comprend qu’il y a ce qu’on fait et ce qu’on ne fait pas. Certaines personnes on peur dépasser se cap, de voir qu’ils sont seuls sur terre et doivent se démerder entre eux, quitte à se piétiner. C’est ce qui explique le mépris et le dégoût qu’exprime un homme qui se qualifie de civilisé en voyant les africain s’entre tuer. En effet ce qui le dérange c’est qu’ils lui rappelle se qu’il aurait fait dans les même conditions. En plus, eux, ils ont assez de couilles pour ne pas se cacher.

1 commentaire:

Lilia a dit…

Dommage que tu as abandonné ce blog.
j'aime beaucoup ce que tu as ecrit :)

Scorpion

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